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Les besoins nutritionnels du chien peuvent-il être comparés à ceux des humains ?

Author by : Justine

Updated on : Déc 22, 2021

Les besoins nutritionnels du chien peuvent-il être comparés à ceux des humains ?

par | Déc 22, 2021 | 0 commentaires

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On entend souvent qu’il nous suffit, en tant qu’humain, de manger varié pour manger équilibré dans le cadre d’une alimentation non transformée, et qu’il en est de même pour nos chiens. Ainsi, les besoins nutritionnels ne seraient que des inventions des lobbys de la croquette pour nous faire acheter services et aliments plus que nécessaire. Cependant, lorsqu’on se penche en détail sur les besoins de l’humain et du chien, en particulier concernant les micronutriments, on se rend compte que ce la comparaison n’est pas si évidente…

les besoins en micronutriments

Proportionnellement, les chiens ont des besoins en nutriments beaucoup plus élevés que les humains. Pour illustrer ce propos, prenons simplements quelques exemples et comparons les :

calcium

  • Besoins d’un humain adulte : 950mg par jour
  • Besoin d’un chien de 15kg : 990mg par jour

zinc

  • Besoins d’un humain adulte : 14mg par jour
  • Besoins d’un chien de 15kg : 15mg par jour

magnésium

  • Besoins d’un humain adulte : 350mg par jour
  • Besoins d’un chien de 40kg : 330mg par jour

cuivre

  • Besoins d’un humain adulte : 1,3mg par jour
  • Besoins d’un chien de 20kg : 1,9mg par jour

Ces exemples non exhaustifs démontrent que proportionnellement, les besoins du chien sont beaucoup plus élevés que ceux des humains, et qu’un humain s’alimente pas de la même façon qu’un chien, ni avec les mêmes ingrédients, ni dans les mêmes quantités. Ainsi, le modèle pariant sur la variété a peu de chance de fonctionner chez le chien, et il est nécessaire de lui apporter quotidiennement les nutriments dont il a besoin.

les intéractions entre les nutriments

Apporter la quantité exacte au regard des besoins théoriques ne suffit pas, qu’il s’agisse là de l’homme ou de l’animal. En effet, les micronutriments ont cette particularité d’intéragir entre eux. Certains peuvent diminuer l’absorption d’autres nutriments alors que d’autre peuvent potentialiser leur action. D’autre part, certains micronutriments peuvent voir leur absorption diminuée par d’autres substances contenues dans la ration. La connaissance de la micronutrition est indispensable lorsqu’il s’agit d’équilibrer de façon personnalisée et individualisée des rations alimentaires.

Quelques exemples d’intéractions

  • Un excès de zinc entrainera une diminution de l’absorption du cuivre et du fer
  • Un excès de vitamine D entrainera une hypercalcémie
  • La quantité de zinc est à corréler à la quantité de phytates dans la ration, ces derniers réduisant l’absorption du zinc et du calcium.
  • Un excès de calcium entrainera une diminution de l’absorption du phosphore

les humains aussi sont carencés

Pas de jaloux, les humains aussi sont concernés par les carences. Ou plutôt, dans le meilleur des cas, de déficits en micronutriments. Quelle nuance entre les deux ?

Carence :Le terme de carence est réservé aux états de déficits s’accompagnant de manifestations cliniques évidentes (sinon on parle de déficience) 

Déficience :Le terme de déficience est réservé aux états de déficits objectivables uniquement sur le plan biologique par l’utilisation de marqueurs de réserves. Les états de déficience ne s’accompagnent pas de manifestations cliniques spécifiques évidentes. (Ministère de l’Emploi et de la Solidarité 2000)

L’étude SU.VI.MAX a démontré que nous étions majoritairement carencés en magnésium, fer et vitamine D. D’autre part, les personnes se nourrissant peu de produits non transformés ont plus de chance de voir cette liste s’allonger, en particulier concernant les antioxydants majeurs. L’appauvrissement de certaines cultures et par conséquent de la richesse en nutriments de certains produits frais contribue à réduire la possibilité de couvrir nos besoins nutritionnels de façon satisfaisante. Notre modèle d’alimentation n’est donc pas un exemple à prendre lorsqu’il s’agit de penser celui de nos chiens.

nous ne mangeons pas la même chose !

S’il est un sujet qui fait l’unanimité, c’est bien le fait que le chien soit un carnivore, à l’inverse de l’humain. Ainsi, si certains aliments consommés peuvent être les mêmes, leurs quantités seront bien différentes !

Il est facile pour un humain de manger 100g d’amandes sous différentes formes pour couvrir son besoin en vitamine E, il est beaucoup plus difficile de les inclure dans la ration d’un chien. Plus parlant encore, l’humain peut se satisfaire d’un (ou plusieurs !) morceaux de chocoolat noir pour augmenter son capital magnésium quand cet aliment sera totalement proscrit pour le chien. 100g de sarrasin apportant 1.1mg de cuivre, quelques galettes bretonnes et le tour est joué ! Difficilement applicable à nous carnivores pour qui les besoins sont élevés pour certains nutriments au regard des aliments consommés…

n’ayons pas peur des suppléments

Maintenant que nous savons que les chiens ont des besoins proportionnellement plus élevés que les humains, il sera sans doute plus aisé de comprendre que les compléments sont parfois indispensables, particulièrement dans une ration BARF (la ration ménagère en nécessitant mécaniquement). S’il est possible de les limiter au maximum, les besoins, leur couverture et les intéractions entre les nutriments rendent sécuritaire l’utilisation de suppléments pour une nutrition optimale. La micronutrition nous offre cette incroyable possibilité, ne la refusons pas.

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